Faites connaissance avec notre Révélation Radio-Canada en jazz, Gentiane MG.
Comme de nombreux pianistes jazz (Keith Jarrett, Oliver Jones, ainsi que nos anciennes Révélations Emie R Roussel et Guillaume Martineau, pour ne nommer que ceux-là), c’est par l’étude de la musique classique que Gentiane a abordé ce langage extraordinaire, qui lui permet aujourd'hui d’improviser et, ainsi, d'explorer les territoires sauvages de son imaginaire.
C’est au Conservatoire de musique de Chicoutimi que Gentiane a écrit le premier chapitre de son parcours artistique, marqué par quelques prix et bourses. Puis, elle a pris la direction de Montréal, plus précisément du Cégep de Saint-Laurent, où elle a attrapé la piqûre du jazz. Gentiane a ensuite obtenu une bourse à l’Université McGill, où elle a fait la rencontre des musiciens qui sont, depuis 2014, les membres de son trio : le contrebassiste Levi Dover et le batteur Louis-Vincent Hamel. Le Gentiane MG Trio a lancé son premier album au printemps 2017, qui s’intitule Eternal Cycle.
Voilà pour le résumé biographique. Faites plus ample connaissance avec la Révélation Radio-Canada en jazz 2018-2019 en consultant le questionnaire ci-dessous.
Ta musique, en deux mots et une image?
Passionnée et impressionniste.
Gentiane MG Trio : leur musique en une image Photo : Gracieuseté de l'artiste
À quel moment t'es-tu dit « Et si je formais un trio »?
Lorsque j’étais au baccalauréat à McGill, autour de 2014. J’aime composer autant qu’être en prestation, j’aime jouer dans de petits ensembles restreints dans lesquels l’écoute et la communication font partie intégrante de la musique, et surtout, j’aime écrire pour mon propre instrument, le piano. Le trio permet tout ça.
Parle-nous de ta ville d'origine. Est-ce un lieu qui participe à ta création – ou est-ce plutôt ta ville d’adoption?
J’ai quitté ma ville d’origine très jeune pour étudier le jazz à Montréal. Mes études classiques au Conservatoire de Chicoutimi font partie de mon bagage musical, c’est certain, sauf que c’est Montréal qui m’a fait découvrir le jazz et sa communauté vibrante, et qui m’a donné envie de jouer avec d’autres musiciens et de fonder mon groupe. Au-delà de toutes ces influences, le lieu en tant que tel et les choses extérieures ont peu de place dans mon processus créatif; c’est à l’intérieur que ça se passe.
Quel est l’endroit sur terre (ou ailleurs) où tu rêves de te produire en spectacle?
J’aime voyager avec ma musique, sauf que je n’ai pas d’endroit précis en tête. Moi, si on me donne une belle salle avec un bon piano, je suis heureuse! Après, c’est certain que les grands centres culturels sont intéressants à explorer.
Quelle œuvre ou quelle chanson, selon toi, frise la perfection?
Le Clavier bien tempéré, de Bach.
Projet fou : tu as carte blanche pour créer le spectacle de tes rêves, mais tu dois recruter une tête d’affiche. Qui choisis-tu, et pourquoi?
Je pense que ce serait un duo à deux pianos avec Brad Mehldau. Ce serait probablement l’expérience musicale la plus enrichissante et surréaliste à laquelle je pourrais penser!
Si on te donnait une « carte chouchou » te permettant de débarquer dans l’émission de Radio-Canada de ton choix (radio ou télé), à n’importe quel moment. Où irais-tu?
J’irais cuisiner avec Ricardo.
À part la musique, qu’est-ce qui occupe ta vie?
Je m’entraîne régulièrement, j'aime prendre le thé et j’aime peindre comme passe-temps. Lire aussi.
Si tu n’avais pas été musicienne, qu’aurais-tu fait?
Je n’y ai jamais vraiment pensé, j’ai su très tôt que c’est ce que j’allais faire. Mais si j’avais à changer maintenant, je pense que j’aimerais être géologue ou physicienne.
Qu’est-ce que les gens ne savent pas encore de toi et que tu es prête à dévoiler ici?
J’ai une passion secrète pour les casse-têtes.