Cette semaine à La dolce vita, Marc Hervieux plonge dans le répertoire de Napoléon Bisson. Le baryton grandit au sein d’une famille de neuf enfants. Devenu employé des travaux publics de la ville d’Outremont, il peut commencer à suivre des leçons de chant auprès d’Adelina Czapska en 1946 grâce à la générosité d’un mécène.

La Dolce VIta du lundi 11 mars 2019
Suivent dès 1950 des études au Conservatoire de musique du Québec à Montréal, où il obtiendra un premier prix de chant en 1953. Toujours aux études, il fait ses débuts professionnels en 1951 à la radio de Radio-Canada dans le rôle de Mercutio (Roméo et Juliette de Gounod). Il connaît en 1954 un immense succès à Montréal dans le rôle de Klingsor (Parsifal, de Wagner) aux côtés de trois stars du MET : Ramón Vinay, Rose Bampton et Martial Singher.
Il chantera ensuite à La Nouvelle-Orléans (1955), à Vancouver (1960) et à Edmonton (1964). Le Rigoletto que Napoléon Bisson donne à Vancouver en 1962 sera l’un des plus grands moments de sa carrière.
Il auditionne en 1966 pour le chef Georg Solti, qui lui propose sur-le-champ un contrat pour Covent Garden, où Bisson chante notamment dans des productions d’opéras de Wagner, de Richard Strauss et de Berlioz.
Parallèlement à cette prestigieuse carrière, Napoléon Bisson chante pendant plus de 40 ans dans les églises de la région de Montréal lors de mariages ou de funérailles.
Il est intronisé en décembre 1997 au Panthéon canadien de l’art lyrique.
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