La chroniqueuse Katerine Verebely, croisée à notre kiosque à journaux radio-canadien à l'heure du chocolat noir et autre petit remontant d'après-midi, et à qui je demandais si elle avait découvert Marée haute, le nouveau disque d'Émile Proulx-Cloutier, m'a répondu : « Dis-moi qu’il fait de mauvaises tartes aux pommes… » Et moi de lui répondre : « Je suis certaine qu'il est doué aussi pour les tartes aux pommes. »

Chants libres à Monique du 12 novembre 2017.
Les tartes, je me propose de les faire à sa place, histoire de lui laisser tout le temps d'être lui-même, c'est-à-dire ce créateur surdoué, pianiste, compositeur, chanteur, comédien fou, drôle et tragique. Émile Proulx-Cloutier écrit comme personne, joue comme pas un et nous fait des chansons qui ne ressemblent qu'aux siennes, ce qui, croyez-moi, est en soi un exploit.
Rencontrer et interviewer Émile Proulx-Cloutier, c'est entrer en religion. Il est comme Dieu, ici et là, partout à la fois et sur tous les fronts. Pour faire le tour de ses activités artistiques, il faudrait carrément un média dédié uniquement à lui. On pourrait dire ICI Première, ICI Musique et ICI Émile Proulx-Cloutier.
Nous l'avons reçu trop brièvement dans notre studio.
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